En 1953, dans son atelier de la rue Campagne-Première, Foujita reprend le Nu d’après le modèle vivant, thème qu’il n’avait pas abordé depuis son retour à Paris. Ce sont des études préparatoires à de grandes compositions à l’huile sur toile qu’il trace au fusain sur des feuilles de papier épaisses, et non au crayon comme dans les années 30 sur des papiers vélin fins, ou des calques. La technique a changé, les volumes sont davantage exprimés mais l’esprit de continuité de Foujita est bien là. Notamment dans cette peinture qui découle du Nu de Strasbourg intitulé « Le Rêve », peint en 1956, et reproduit p. 311 du Volume 1 du Catalogue Général Raisonné, Collection du Nichido Kasama Museum of Art, Japon, reprenant l’effet de trompe l’œil de la toile de Jouy du grand « Nu à la toile de Jouy », d’après Kiki de Montparnasse, peint en 1922, Collection du MAM de Paris.
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