Premier cours, préparation de la séance à l’auditorium du Conservatoire à rayonnement régional de Reims, nov. 2018 © Sylvie Buisson

Mise en place de la projection du dernier cours de Sylvie Buisson dans la salle d’honneur du Musée des Beaux-Arts de Reims © Sylvie Buisson

La nombreuse assistance reimoise, dernière séance dans une salle du Musée de Reims ©  Sylvie Buisson

Programme des 5 cours /

ÉCOLE DU LOUVRE – REIMS 2018-2019

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TSUGUHARU-LÉONARD FOUJITA, LE PHÉNOMÈME JAPONAIS DE MONTPARNASSE

Cycle thématique de 5 séances de 1 h 30, les lundis de 18 h 15 à 19 h 45 au Conservatoire à rayonnement régional de Reims, 20 rue Gambetta, Reims par Sylvie Buisson, historienne d’art et commissaire au Musée Maillol de Foujita, peindre dans les années folles, expert international de Léonard Foujita, ancien conservateur au Musée du Montparnasse. En 2018, la France célèbre Foujita : le cinquantenaire de sa mort est inscrit au Livre des commémorations nationales. Le Musée Maillol lui consacre une première exposition à Paris,

Foujita, peindre dans les Années folles jusqu’au 15 juillet et Reims, autre ville d’élection de l’artiste, deux expositions du 14 septembre 2018 au 12 janvier 2019 à la bibliothèque Carnegie, Foujita, artiste du livre et du 8 novembre 2018 au 11 février 2019 au Musée des Beaux-Arts Foujita, l’élégance du trait.

L’actualité est dense autour de celui qui préfère la vie de bohème à Paris à une carrière tracée au Japon. Celui qui partage la grande aventure de l’art moderne du XXème siècle avec Modigliani, Picasso, Soutine, Kisling, Pascin, Van Dongen, Derain ou Vlaminck, contribue à la renommée de Paris, capitale mondiale et incontestée des arts.

« On me prédisait que je serai le premier peintre du Japon, mais c’était le premier peintre de Paris que je rêvais d’être. Il me fallait aller aux sources. »

L’élégance, le raffinement et la puissance d’une modernité singulière aux tracés arachnéens et subtiles nuances de blancs, noirs, gris, d’or et de poésie, n’ont pas d’équivalent.

En Foujita, l’Orient rejoint l’Occident, ses autoportraits défient le temps qu’il dédie à l’art, cinq femmes et des milliers de modèles. Le chat demeure son confident jusqu’à Reims où, converti et baptisé en la cathédrale, il repose depuis 1968 comme un roi, au cœur de sa chapelle.

Ce cycle reposant sur 5 thèmes complémentaires se propose de décrypter et approfondir le phénomène Foujita, de déchiffrer le syncrétisme et l’extraordinaire hybridation de son art, tout simplement inimitable.

 Lundi 15 octobre 2018                       LE FUNAMBULE : ENTRE ORIENT ET OCCIDENT

Lundi 12 novembre 2018                  LE CHAT : LES 7 VIES DE FOUJITA

Lundi 19 novembre 2018                 LA FIGURE : L’AUTOPORTRAIT, LA FEMME ET L’ENFANT  

Lundi 03 décembre 2018                 LA NATURE MORTE : OBJETS INANIMÉS, AVEZ-VOUS DONC UNE ÂME ET LA FORCE D’AIMER ?

Lundi 14 janvier 2019                       LE SACRÉ : UN SYNCRÉTISME FAIT D’OR ET DE PIERRES

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